vendredi 31 juillet 2009

Le rien et le tout d'un soir



Seule
Dans le spectacle
Grandiose
Du silence
D'un soir



J'ai perdu
La conscience
D'être moi



Pour n'être plus que
Le rien
Que remplit
Le Souffle
Qui vibre
En toutes choses...

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mercredi 29 juillet 2009

Message

Un grand merci à tous ceux qui me visitent
Je n'arrive toujours pas à aller sur vos blogs
Et j'ai aussi "perdu" pas mal de vos adresses de blogs
N'oubliez donc pas de me donner votre adresse.
Je vous salue tous très amicalement

dimanche 26 juillet 2009

Louvain-la-Neuve Beach!

J'ai de la chance
Pendant les vacances
Pas besoin
De courir le monde.

A Louvain-la-Neuve
On a




La mer



La plage



Les parasols et cocotiers



Et même les bestioles exotiques, dis donc!
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vendredi 24 juillet 2009

Zorha dans un monde hors du monde

J'aime ça....

Huit heure ce matin, je suis seule et sirote mon troisième café sur la terrasse de la ferme .
Je le vois arriver...
C'est un beau cow-boy aux yeux bleus . Il aime les chevaux et va chercher Zorha pour une promenade matinale.
Harnachée, Zorha ,dans sa robe grise et blanche, sort de l'écurie , son cow-boy sur le dos.
A peine dans le chemin , Zorha s'arrête. Elle a peur et ne veut pas avancer.
Le chemin est encombré d'objets qu'elle ne connaît pas..des tables en bois, les nouveaux clapiers à lapins.
Eric le comprend et descend . Avec une très grande douceur, il descend sur le bas côté, cachant à Zorha ce qui lui fait peur. Et Zorha s'avance rassurée autant par les gestes que les paroles de l'homme.
La promenade qui s'en suit, est ,paraît-il , très belle..

C'est ce que j'aime dans cette ferme . ..le respect et la douceur avec lesquels les animaux et les hommes se traitent mutuellement.

C'est un monde hors du monde où il est permis aux bêtes et aux gens d'être ce qu'ils ont à être, dans le respect total de ce qu'ils sont, installés dans le calme écoulement du temps et de l'harmonie du moment.

J'aime ça...







Les photos sont celles de Gibby qui s'entraîne à la longe (je n'ai pas de encore de photos de Zorha)
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mardi 21 juillet 2009

une alchimie



Il existe une alchimie particulière
Entre la main ouverte de l'enfant
Et cette toute petite vie palpitante
Même l'air retient son souffle
Et les anges , la louange...



Le poussin à la tête de vieux sage
Abandonne son destin
A la raison ou l'inconscience
D'un géant de trois ans.

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mardi 14 juillet 2009

Visite de politesse

Dans le famille
Cette semaine
On a eu
Une naissance
De quadruplés




Les petits sont en pleine forme
La mère aussi...



Comme il se doit,
Les visites de politesse ont commencé...

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dimanche 12 juillet 2009

De l’impossibilité de faire sur commande…

Marie Laforêt viendra au mois de novembre prochain dans ma commune pour jouer une pièce de théâtre (Maria callas, master class).

Evidemment je suis contente (même folle de joie) et évidemment j’ai déjà réservé ma place.

On m’a demandé d’écrire pour le petit journal local un article sur Marie…On s’est dit : “Pour Catherine, ce sera facile, elle crie et elle écrit et elle n’arrête pas de nous bassiner avec sa Marie…”

Eh bien non, ce n’est pas facile.! Catherine se bloque et procrastine. Catherine s’installe longuement devant une feuille blanche et qui reste blanche . Ou alors Catherine écrit , mais sur tout autre chose comme sur ses grandes amours contrariées ou sur l’art de traire les bêtes à corne…enfin, rien de sérieux!

Et je me demande pourquoi. Pourquoi je n’arrive pas à écrire sur commande…et pourquoi d’ailleurs, d’une manière générale, je n’arrive plus à me plier à aucune contrainte.

Je passe ma vie à n’en plus faire qu’à ma tête. Je travaille et j’écris , même beaucoup, mais uniquement quand et comment ça me chante, sinon, je n’y arrive plus.Qu’est-ce qui s’est passé dans ma vie pour que je devienne si peu souple. Est-ce un effet de mon taoïsme latent ? Où est-ce à force de fréquenter les bêtes de toutes sortes qui n’obéissent à personne ? Où vais-je avec ça?

Arrête Catherine ! Regarde la vidéo et fais un petit effort!

vendredi 10 juillet 2009

Une recette simple et rapide..

Quand on est jeune, on apprend tous les jours.
Je viens donc d'apprendre à fabriquer du fromage de chèvre!

Je vous donne la recette afin que vous essayiez chez vous...

La veille au soir, prenez deux chèvres ayant mis bas récemment et séparez les de leurs petits.
Munissez vous d'un cœur de pierre et de boules "quies" pour supporter les cris déchirants des chevreaux...

Dormez bien toute la nuit, vous en aurez besoin.

Le lendemain, munissez vous de courage, d'un seau et de deux grands amis très costauds.
Sortez les chèvres de l'enclos et demandez à vos deux amis costauds d'imposer aux bestiaux le calme et l'immobilité au besoin par la force.

Mettez-vous à quatre pattes et commencez à traire (je ferai pour vous un autre billet sur l'art et la manière de la traite). Au début, rien ne vient et vous n'arriverez pas à tirer tant les pis sont gonflés mais l'acharnement est payant pourvu que vos genoux supportent longtemps une position inconfortable.
Commencez à remplir le seau de lait . Il vous faut au moins deux litres pour faire une boule de fromage grandeur mozzarella.
Si vos amis ne sont pas assez costauds, la chèvre (qui est un animal fourbe et sans scrupule ) n'hésitera pas à gigoter et à mettre ses pattes dans le seau pratiquement rempli .
Étant donné qu'une chèvre ne fréquente pas les manucures et a toujours , peu ou prou, des horreurs accrochées aux sabots, il vous faudra engueul....sérieusement vos amis , jeter le lait et recommencer depuis le début.
Admettons que tout se soit passé correctement, rendez les chèvres à leurs petits et emportez votre lait tiède en cuisine.
Mettez dans le seau , 3 gouttes de présure et demandez à une quinzaine d'enfants de mélanger dans le calme, le silence et la discipline le lait et la présure..(pas plus de 5 tours de cuillère par enfants sinon, on n'en sort plus...)
Mettez ensuite le lait à cailler dans une pièce tiède pendant 2 ou 3 heures...le temps de nettoyer les tables, la cuisine et les cheveux des enfants qui ont trouvé intéressant de s'en verser quelques gouttes sur le crâne.
Dans l'après-midi, le fromage a pris...
Il faut le verser dans une passoire garnie d'une étamine et le presser un peu, de façon à obtenir une boule ferme.

Laissez reposer toute une nuit...

En principe, le lendemain , votre fromage est dégustable.
Coupez le en morceaux , salez, poivrez et garnissez d'herbes de provence de façon à masquer les brins de foin, de paille et autre, qui, par hazard apparaîtraient..

Servez en ignorant les grimaces des enfants et les sarcasmes de vos collègues..

Une recette simple et rapide en somme.

jeudi 9 juillet 2009

Les limites du virtuel...

Depuis 18 mois que je blogue et que je passe 2 à 4 heures par jour à maltraiter le clavier de mon ordinateur, j'ai eu l'occasion de rencontrer pas mal de monde.
J'échange avec tout un tas "d'amis " des considérations plus ou moins importantes sur l'air du temps .
Certes, je suis heureuse de "converser " avec des gens qui habitent parfois à des centaines de kilomètres de chez moi et pour certains d'entre eux, j'en suis arrivée à nouer de véritables liens affectifs.
Les débuts de cette" pratique virtuelle" m'ont apporté beaucoup de joies dont la plus importante était celle de m'extraire d'un sentiment permanent de solitude.
Cependant, cette lune de miel avec le monde virtuel n'a pas duré et peu à peu, j'ai commencé à sentir un manque, une frustration vague et indéfinie qui me renvoyait à ma solitude.
L'amitié virtuelle m'est devenue progressivement douloureuse car c'est une amitié amputée du meilleur d'elle-même.
Je peux écrire tous les jours à quelqu'un ou quelqu'une et ne pas connaître sa voix, son regard, son sourire et même ses tics et ses défauts.
Avec mes amis virtuels, une seule activité possible, taper sur un clavier..pas question d'aller boire un verre, de se promener, de partager un repas, de regarder ensemble un même paysage...

Quel est donc ce drôle de monde qui permet de "tomber en amour" (comme disent les canadiens) pour quelqu'un à qui on ne serrera jamais la main?

Souvent j'ai mal à mes amitiés virtuelles...

mardi 7 juillet 2009

On sera content de te voir..

Chaque journée, aussi sombre soit-elle, contient toujours ses étincelles de lumière.
Beaucoup d'étincelles me viennent de la simple contemplation de la nature.
Ainsi, en allant au travail en vélo et longeant le lac, je me suis arrêtée pour contempler sur la berge une tortue d'eau.
Elle donnait à réchauffer dans le soleil du matin le délicat dessin de sa carapace verte et brillante.
Je m'étonne toujours des infinies possibilités artistiques du Souffle qui donne forme à la vie.
A midi, étonnement aussi, en observant dans la prairie en contrebas de la ferme, les dos de mes 3 ânes, dos ornés d'une grande croix de pelage foncé appelée croix de Saint André. (les ânes sont de la race dite "croix de saint André"). Pourquoi cette croix? Il eut été tellement plus simple de donner aux ânes un pelage uni!

Mais les étincelles les plus chaudes, les plus lumineuses me viennent pourtant de l'amitié qui jette ses fleurs ça et là dans ma vie..
"On sera content de te voir" m'a-t-il écrit.
Et moi, je suis si contente que quelqu'un quelque part soit content de me voir..
Et moi, je suis si contente de l'avoir pour ami...

lundi 6 juillet 2009

Début du journal...impression du jour

Dans mon travail, je vois défiler des centaines d'enfants.
Ils ont tant de visages, de prénoms, de caractères différents que j'en arrive à tous les mélanger et à les confondre dans ma tête en une idée globale et générique de "l'enfance"même si je les aime et les respecte tous.
Cependant, certains sortent du lot...

Et aujourd'hui, pour moi, une petite fille est sortie du lot..

Cinq ans et elle est "trop"
Elle déborde ....de tout
Elle est trop vive, trop craintive, trop brutale, trop envahissante, trop grosse..Impossible de ne pas la remarquer, elle déborde.
Mais surtout aussi, elle déborde de sentiments. Elle se bat pour être la seule à me donner la main, elle grimpe dans mes bras, s'accroche à mes pantalons. Elle veut que je l'embrasse, que je la serre...

On dirait que le courant de la vie qui la traverse est un courant bien plus dense que celui des autres. Elle explose de vie et d'amour...

Le soir , vers 16 h, elle est lovée tendrement dans mes bras avant que ses parents ne viennent la chercher. Je profite de la douceur de l'instant tout en m'interrogeant ...comment fera -t-elle plus tard pour se glisser dans le moule étroit de nos conformités?

réciprocité..

Chers amis,

Je constate avec émotion que mon blog est encore
beaucoup visité et commenté
malgré qu'il soit peu fourni ces temps-ci.
Et je vous en remercie.

A l'heure actuelle, je ne dispose pas
d'une connexion internet
qui me permette d'y travailler beaucoup.

Et je ne peux pas non plus
vous rendre, sur vos blogs ,
les visites que vous continuez à me faire si gentiment

Je vous demande de m'excuser
ce manque de réciprocité.

Viendront probablement des jours meilleurs
où je pourrai reprendre mes activités de blogueuse..
mais ce n'est pas pour tout de suite.

Par ailleurs, je m'interroge sur la future formule de ce blog.

Ma connexion me permet d'écrire du texte
mais pas de charger des photos ou des vidéos.

Or, j'aime écrire.
L'écriture fait littéralement partie de mon hygiène de vie.
Par conséquent, j'envisage de continuer ce blog
sous la forme d'un journal quotidien
sans photo ni vidéo ou presque..

Pour ce journal, je vous encourage à me faire
part de vos réactions,
non pas sous forme de commentaires publics,
Mais plutôt par messages dans ma boite mail
(que vous trouverez dans mon profil).
J'ai facilement accès à ma boite mail (plus facilement qu'au blog)
Et je pourrai ainsi vous répondre..

Merci pour toutes vos marques d'amitié..

dimanche 5 juillet 2009

Un dimanche de solitude

Il y avait longtemps
Nos rendez-vous s'étaient espacés...




Mais
Je me suis souvenue
Que le bois calmait tous mes tourments



Et une fois de plus
La magie du silence et de ma solitude
Mêlée
Aux bruissements de cette vie foisonnante
A opéré


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mercredi 1 juillet 2009

La poésie de Ryökan

La poésie
Je ne sais plus l'écrire
Mais je sais l'apprécier

Je suis tombée en amour
Avec
RYOKAN

"Toute ma vie trop paresseux
Pour me conformer aux règles
Joyeux, toujours joyeux,

Suivant librement ma nature

Dans ma besace, trois mesures de riz

Près du foyer, un fagot de bois


Pourquoi se préoccuper de l'éveil ou de l'illusion?

Pour ce qui est de rechercher les honneurs et la fortune

Je n'en parle même pas

La pluie nocturne tombe sur ma cabane au toit de paille
Détendu, j'allonge les deux jambes"